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Olivier

Nos défis engagés – Semaine pour les Alternatives aux Pesticides !

By Brève

C’est la 18ème édition de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides, cette dizaine de jours consacrée à booster un modèle de culture sans pesticides ! Cette année plus de 500 événements sont recensés sur le territoire français et au-delà !

Dans le giron d’Artpiculture, Aude et Christophe de la ferme Chimounet sont partenaires pour porter un rapport plus harmonieux avec la terre. Et sans produit chimique !

Ainsi, de mars à juin 2023, plus de 700 enfants pourront s’émerveiller de la nature dans un domaine qui s’appuie sur la biodiversité… et s’inspirer de la passion de Aude et Christophe !

A l’échelle nationale, des défis vous sont proposés sur le site de Générations Futures, initiateurs de ce projet. Et tout défi en faveur du vivant devenant aussi un peu notre défi, c’est parti !

« En sentier de vous connaître ! »

By Brève

Connaissez-vous le rapport Afterre 2050 ? Il répond à l’ambitieux pari que de donner une réponse aux enjeux climatiques croisés avec les besoins de respect du vivant et d’alimentation de la population.
Comme ils le précisent, ce scénario n’est ni une prédiction, ni une prescription, mais il résulte d’une démarche prospective d’exploration des possibles en le prenant bien en compte.

Plusieurs leviers d’action majeurs sont mis en avant, comme l’évolution des systèmes et des pratiques agricoles. Une de ses déclinaisons à notre échelle pourrait être la tonte différenciée ! Ce petit pas de côté dans nos espaces verts est immense pour nos amis de la faune et la flore : au lieu de tondre sans distinction, tondons des chemins ! Ils apportent de l’originalité à nos espaces verts et créent des gîtes et couverts pour toute cette biodiversité qui fait partie de nous.
Alors dans notre jardin, dans notre ville, dans le jardin de tonton, on milite et on exprime la beauté d’une tonte réfléchie et différenciée !

Sans l’ombre d’une goutte

By Edito

Préserver la qualité de son eau comme un baiser déposé à l’océan, c’est bien, faire un câlin et mesurer son usage en quantité d’eau, c’est complémentaire !

Si tu décides de potager, pense à choisir tes graines localement : par exemple BioDiversCité (Biarritz) ou Graines del Païs (Occitanie), et à réfléchir à ta façon d’arroser (paillage, goutte à goutte, horaires, récupérateur d’eau de pluie…).

Dans ta maison, les premiers postes d’usage d’eau sont l’hygiène corporelle puis les lavages (vaisselle et linge) et les WC. Une astuce simple et bien connue, une bouteille remplie dans la chasse d’eau de tes toilettes (+ d’infos), elle réduit considérablement le volume d’eau de chaque chasse.
Et bien sûr, plus l’on se rend compte du précieux de l’eau, plus les toilettes sèches ont le vent en poupe, de quoi passer le pas si tu en as l’espace et l’audace !

Plouf !

By Edito

Plus de 11,5 millions d’entrées !

L’engouement pour la fable animée Avatar 2 de James Cameron est impressionnant. Nul besoin de l’avoir vu pour se relier au propos et s’émouvoir de la beauté qui nous entoure.

Son récit, bien que manichéen, a le mérite de donner une grande visibilité à une réalité contemporaine : comment vivre, ou non, en harmonie avec le vivant dans son ensemble ? « Le film contribue à conscientiser la population sur les dégâts écologiques », indique Yannick Rumpala, directeur de l’Équipe de recherche sur les mutations de l’Europe et de ses sociétés (ERMES).

Si dans l’hexagone, près de 12 millions de personnes en 5 semaines sont touchées par un scénario de préservation des écosystèmes, voit-on que les Tulkuns de Pandora sont nos baleines, et que nous pouvons vraiment soutenir leur préservation ?

Dans cet opus, le lien équilibré avec son environnement, et en particulier l’espace marin, occupe une place prépondérante. Et bien que l’on nomme souvent l’Amazonie « poumon » de notre écosystème, il semble primordial d’attirer aussi notre attention sur les océans. En effet, Yadvinder Malhi, professeur des sciences des écosystèmes à l’université d’Oxford, nous rappelle que ces derniers représentent plus de 50% de l’oxygène produite !

Heureuse nouvelle pour les marins d’eau douce que nous pourrions être, nul besoin de quitter la terre ferme pour prendre soin de nos immenses et précieuses étendues bleues ! Il est enthousiasmant de naviguer dans l’énumération des gestes à notre portée et d’observer la pluralité des petits pas de côté possibles à accueillir. Quelques mots clés : plastiques, microbilles, microfibres, espèce de poissons à cuisiner, pêche, produits d’entretien, ramassage, empreinte joyeuse et positive ! Des ressources pour vous inspirer sont à votre disposition ci-dessous.
Ces sujets sont passionnants car ils contiennent en filigrane le pouvoir et l’impact de nos actions, alors parlons-en, partageons ! Et Ouf ! Ces gestes sont amplifiés et relayés à d’autres échelles par une marée d’associations de terrain !

Les gouttes que nous sommes peuvent se rejoindre dans cette vague de conscience et d’engagement, qui, en plus de contempler le beau (par écran interposé ou non), l’incarne dans ces petits détails qui écrivent les grandes histoires.
Et, vous vous en doutez, Artpiculture, son équipe, ses ateliers et toutes ses actions, sont à vos côtés pour contribuer à simplifier, vivifier et égayer cette plongée !
Alors… Plouf !

Ressources
10 gestes à faire pour sauver nos océans, ONU Développement
Et ta mer, t’y penses ? Guide à l’usage du consommateur responsable, Greenpeace

Des hôtes (de la biodiversité) presque parfaits

By Brève

Un outil galvanisant pour vous accompagner, vous challenger pendant 4 mois sur une évolution de vos pratiques au sein de votre foyer ?
Que vous soyez seul·e, en couple, ou avec des enfants, Ecocène et ses partenaires, dont Artpiculture, ont à cœur de stimuler les alternatives à impact positif sur la biodiversité de façon ludique, progressive et suivie !

Il s’agit du Défi Biodiversité dont c’est la 3ème édition. Une trentaine de familles paloises seront sélectionnées et intégreront gratuitement ce parcours. Il est parsemé de temps forts, de mise à disposition de connaissances au travers d’ateliers, de temps d’échanges avec des personnes ressources, de points d’étapes et de divers outils !

100 % des familles ont été satisfaites de leur participation l’année dernière et la majorité a mis en place des changements dans leur quotidien de façon pérenne !

Alors si vous aussi vous avez envie de vous prêter au jeu, inscrivez-vous en contactant Ecocène jusqu’au 17 février ici : defibiodiv@ecocene.fr !

 

+ d’infos

La faune des neiges : nourrissez, abreuvez !

By Brève

Les périodes de gelées sont particulièrement propices à soutenir le vivant en soi et autour de soi. Alors on ralentit, on sourit, on sirote des tisanes de thym et autres délices du jardin et on prend soin de nos voisins !

Pommes de pin, briques ou bûches trouées abriteront coccinelles, papillons, abeilles, guêpes… ! Des tas de feuilles mortes, de bois, de paille, de compost, préservent la chaleur du sol, apportent des nutriments favorables, constituent de véritables gardes-manger et de superbes cachettes ! Les hérissons sont friands d’endroits où hiberner en paix..

Les oiseaux seront reconnaissant de trouver des coupelles avec des graines, des bouts de fruits, ainsi que des points d’eau dans lesquels vous déposerez un bouchon de liège pour contrer le gel. Ces zones doivent être espacées entre elles, et du sol, pour éviter conflits et prédateurs. Et l’eau régulièrement nettoyée pour ne pas transmettre de maladies. Enfin, les boules avec filet du commerce sont à proscrire, composées de gras de piètre qualité, leur filet peut devenir un véritable piège. Globalement, les restes de tables sont à bannir. Enfin, il est important d’arrêter la nourriture au redoux pour éviter la dépendance !

Tous nos vœux de tendresse solidaire

By Edito

En 1965, après une grosse tempête, six enfants s’échouent sur une île au large des Tonga. La solidarité, la créativité et l’intelligence collective permettent un heureux dénouement et quinze mois plus tard, deux garçons repèrent un bateau qui passe au large. Ils furent tous sauvés !

Pourtant depuis 1960 aux États-Unis, les programmes scolaires imposent la lecture de Sa majesté des mouches écrit par W. Golding, fiction où, voués à eux-mêmes sur une île, des enfants laissent ressurgir leur sauvagerie de façon extrême, jusqu’à tuer un des leurs.
Nous avons aussi tous facilement à l’esprit des images de chaos post-catastrophe, comme en 2005, après le passage de l’Ouragan Katrina, où des scènes de pillages et de violences défilaient à la TV.

Là aussi, des années plus tard, le déblaiement des faits a montré que les comportements malveillants ont été marginaux, et que très majoritairement s’est observé un grand sursaut de solidarité, tout comme dans d’autres situations de crise*. Ce que parfois l’on veut nous faire nommer civilisation s’appellerait avant tout humanité.

Rebecca Solnit, autrice, nous relate que « L’image de l’être humain égoïste, paniqué ou retournant à la sauvagerie en temps de catastrophe est plutôt fausse », et Pablo Servigne abonde dans les lignes passionnantes de L’entraide : l’autre loi de la jungle.

Pour aller encore plus loin, nous avons à disposition également les conclusions de la plus longue étude menée sur ce sujet essentiel : qu’est-ce qui nous rend objectivement heureux·ses ?
Près de huit décennies à suivre 724 personnes pour y répondre, et, bien loin de la fortune, de la célébrité ou du fameux « l’Homme est un loup pour l’Homme » : c’est l’autre qui nous rendrait heureux·ses** !
L’autre comme un élixir de jouvence et la clé d’une vie bienheureuse.
En effet, la qualité et le dynamisme des relations sociales d’un individu jouerait un rôle prépondérant dans son bien-être et sa santé.

Alors loin des mythes et proche de nous-mêmes, c’est un vœux d’humanité, de biodiversité et d’interdépendance confiante que nous avions envie de vous transmettre en ce tout nouveau cycle annuel !

Et pour continuer à faire germer ensemble cette vérité, quoi de mieux qu’une fève ?
Elle a été choisie comme symbole pour se cacher dans ce gâteau rattaché aux célébrations du solstice d’hiver, car c’est le premier légume donné par la terre au printemps, et que sa forme rappelle celle d’un embryon humain.
Dans nos contrées, c’est la galette qui trône, mais au Danemark par exemple, une amande est dissimulée dans du riz bouilli !

Alors qu’elle soit conçue par votre artisan-boulanger·ère favori·te ou l’occasion d’une expérimentation maison en famille, qu’elle soit plus facilement locale avec des noisettes au lieu des amandes, ou entièrement végétale, bonne dégustation de nos meilleurs vœux !

*Le cas Katrina : chronique d’un chaos fantasmé (OK Fred), Télérama
**TedXBeaconStreet de Robert J. Waldinger

Ressources
L’entraide : l’autre loi de la jungle, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle
Les travaux de Robert J. Waldinger
Vers un monde altruiste ?, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade, ARTE

Un jardin dans mon école : la biodiversité croît à l’école

By Brève

Depuis 2 ans, un nouveau programme pédagogique s’expérimente dans les jardins des écoles des Hautes-Pyrénées. L’intention est d’accompagner les enfants vers une gratitude et une empathie à l’encontre du vivant qui nous entoure, et petit à petit d’accueillir la biodiversité sauvage et cultivée au sein même de l’école.

Au jardin, les interactions prennent forme : les corps en mouvement, le sol remplit de vie, les graines, les plants, les rencontres avec les habitants du sol, les oiseaux qui passent, le voisin qui sourit… Les mains sont actives dans la terre, les sens sont dynamisés, et les cycles du vivant apparaissent au cœur de l’école. En cultivant l’état d’esprit de l’interdépendance entre les plantes et l’enfant, de la signalétique sera co-crée et deviendra support de transmission du vécu.

Au fil du temps, s’approfondit l’accueil et l’équilibre entre cette nouvelle biodiversité cultivée et la biodiversité sauvage. Les outils et protocoles sont soutenants et mènent peu à peu à l’autonomie afin que ce jardin s’installe dans la durée. Ces actions permettent à chacun·e d’aller au-delà et de se relier, par exemple, à la réalité des paysan·nes qui ont besoin d’un écosystème environnant favorable pour produire de la qualité.

Depuis le terrain nous avons pu constater la joie des enfants à prendre le temps d’observer, à être dans le mouvement, le grand air, ainsi que leur entrain à exprimer de la gratitude. Les enseignant·es, grâce au côté inter-disciplinaire de ce programme, peuvent le prolonger tant au niveau des matières classiques de la classe que dans des moments de créativité artistique. Et nous, jardinières et jardiniers d’Artpiculture, témoignons que le sens apporté et les partages vécus dans ces animations au sein de l’école constituent un engrais pour notre activité ! On dirait bien un cercle vertueux, non ?

La nouvelle année nous Agathe !

By Brève

Et oui, un joli bourdonnement nous rejoint, il vient se rajouter pour une mission bien précieuse, celle de l’animation du futur espace de connexion à la beauté du vivant :  Pause Abeilles à Guiche !

De surcroît Agathe va dynamiser les actions d’Artpiculture au Pays-Basque à travers l’animation des ruchers pédagogiques de Bayonne et du programme d’animation dans les écoles, Abeilles et fourchettes. Alors Agathe, raconte-nous…

« Je suis issue d’un parcours où j’ai été ingénieure et j’ai travaillé durant 7 ans dans l’industrie avant de constater avec évidence le cul-de-sac du modèle agricole actuel face aux enjeux contemporains. J’ai approché l’agroécologie, puis les plantes médicinales et très naturellement je suis arrivée au monde des pollinisateurs. J’aimerais vous dire que ce fut un coup de cœur, mais bien au-delà, c’est mon âme qui a été touchée ! C’est pourquoi je veux œuvrer pour la préservation de la biodiversité, et spécifiquement avec une structure comme Artpiculture qui déploie les passerelles vers le beau et l’émouvant pour toucher sur le sens profond de ce qui nous entoure. Ces apports esthétiques et sensoriels sont des trésors que j’ai découverts il y a peu et que je trouve d’une puissance fascinante pour sensibiliser et nous relier. »

Bzzz…ienvenue Agathe !

« Se dépêcher, ça ralentit ! »

By Edito

… tu regardes avec tendresse ces visages familiers réunis autour du repas de fêtes.
« C’est sûr… On est foutu !* » lances-tu en taquinant !
Tu le prends à la légère et avec douceur, parce que tu lis les lettres d’Artpiculture et leurs sources plutôt inspirantes, et que, cette année, tu as envie de rapports plus conscients et créatifs.
Recette pour une table diverse et harmonieuse, à expérimenter sans modération, mettre (grandement) de l’amour dans son regard !

En animation d’atelier philosophique pour enfant, nous apprenons dès le plus jeune âge à bien dissocier la pensée de celui ou celle qui la formule. Pourquoi ? Car ce que l’on pense évolue perpétuellement au fil de la vie, de nos expériences et rencontres, et par conséquent ne nous définit pas.
Si l’on omet cela, aussi pavé-e de bonne intention que l’on soit, l’on contribue à stigmatiser !
A l’inverse, cette pratique autorise un espace pour manœuvrer au sein duquel les idées peuvent évoluer, sans solliciter l’égo.
Cela évite ce biais de la défensive, trouble-fête de nombreux échanges de convaincu-es, il est puissant et cristallise les divergences plus rapidement que la cuisson d’un velouté de topinambour truffé… !

Concrètement, cela ressemble à quoi ?
On décolle les étiquettes du techno-optimiste, du climato-sceptique, du doomiste (défaitiste), du libéraliste, de l’écolo-bobo, de la moustache de Tonton, du châle de Mamie, du pantalon si repassé du cousin, et…. de soi !
Et puis on se souvient qu’il n’y a pas qu’avec les autres que l’on peut vivre du désaccord, mais aussi avec des parts de soi. Que le doute est créatif et entretient une dynamique.
Tu trouveras ci-dessous quelques ressources précieuses sur ces sujets. Elles pourraient t’apporter souplesse et respiration dans tes discussions extérieures et intérieures.

Et nous te glissons une jolie histoire d’harmonie à partager pour enluminer le précieux et l’espièglerie de cette joie d’être ensemble : « Faster is slower » !
Autrement dit : « Se dépêcher, ça ralentit ! », c’est un effet théorisé à la croisée entre la foulologie (étude du comportement des foules) et la physique.
Il nous dit que, face à une urgence, si on doit être nombreux à passer par un goulot d’étranglement, plus on se précipite, plus on ralentit !
Par contre, dès qu’il y a un peu de structure, au niveau du goulot ou de la foule, le mouvement se fluidifie !
Avec Artpiculture, la co-création, la coopération et la construction de dynamiques solides continuent d’être nos ambitions de long terme appliquées au quotidien, pour exemples, le projet MAYAGE évoqué dans un focus de cette lettre, et l’énergie pérenne dédiée à tisser nos partenariats, avec détermination et avec vous.

Alors, quand tu jetteras un œil par dessus l’épaule de tes convives, et que tu y verras tes cadeaux emballés façon furoshiki (tissus noués) ou avec tes vieux journaux, que tu constateras qu’ils laissent libre le passage car une grande partie de tes présents seront immatériels cette année, que tu observeras la dextérité croissante de tes enfants à l’évolution de vos décorations créatives annuelles, qu’au côté de l’assiette de protéines animales de l’éleveur bio du coin, trônent aussi des gourmandises végétales colorées, et que tu souriras, nous sourirons avec toi !

Heureuses fêtes ! Zorionak !

 

*Ressources

« C’est trop tard, on est foutus » : pourquoi c’est faux, et comment y répondre

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