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Olivier

Les graines à planter entre mon enfant et moi cette année… !

By Brève
La rentrée, la reprise du rythme scolaire, et aussi le choix des entre-deux ! Les activités extrascolaires ! Quelle fréquence et quel type ?
Cette année, nous avons envie de vous souffler l’adoption d’un nouveau rituel, et si, tous les mois, je choisissais avec, ou pour mon enfant, un atelier à partager en lien avec la nature ?
Un moment d’apprentissage, de connexion, qui s’inscrira sur l’élaboration à long terme de son regard sur le monde. Pour cela, vous le savez, chaque mois vous pourrez lorgnez l’agenda Artpiculture et ses divers ateliers, calibrés pour être connecté à son mieux-être et à la biodiversité magique qui nous entoure ! Et si vous avez envie de butiner aux alentours, nous vous proposons aussi d’aller piocher dans les propositions des CPN près de chez vous ! Et regardez, la carte s’étend sur tout le planisphère, alors prenez peut-être quelques minutes dans votre semaine pour offrir cette idée à d’autres parents et ami-es ! 😉

Des malles pour un bien ! – Séminaire “matériel pédagogique”

By Brève
A Artpiculture nous sommes convaincus que la priorité est la rencontre directe avec le vivant. En même temps, nous avons développé des approches plurielles basées sur l’alternance pédagogique afin de toucher la multiplicité des intelligences de nos publics. Nous avons à cœur d’éduquer au beau et de prendre soin de créer des outils pédagogiques de qualité. Coudre, peindre, visser, découper, tordre, scier… !
De quoi parle-t-on ? Des coulisses des animations Artpiculture ! Un peu comme un bon petit plat, le matériel pédagogique, ça se mijote…avec de bons ingrédients. Un maximum de fait main, de seconde main, d’usage de matériaux naturels, de circuits courts, de faire ensemble, d’émerveillement, de qualité et de liens !
Notre attention est sur le qui-vive depuis des semaines pour planifier et préparer au mieux 3 journées de co-création. Dédiées à l’élaboration collective et éco-responsable des meilleurs supports pédagogiques possibles, sept paires de mains vont s’affairer de concert !
Les objectifs ? Soutenir au mieux la compréhension et la diffusion du contenu des ateliers Artpiculture, tout en respectant nos valeurs !
Ailes, antennes, fleurs, théâtre de marionnettes, sculptures d’argile, kit d’ustensiles de recettes, bambous… Comme le disait Victor Hugo : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface ! »

Dans le fond, quelle importance ?

By Edito
L’actualité s’emballe, les évènements climatiques s’enchaînent et viennent toquer fort à la porte de notre réalité quotidienne.
Ils sont bien là et crient leur force.
Là où certains parlent de « petits gestes » Gabriel Siménon, auteur de « Éviter le pire. Climat, biodiversité, pollution : 200 actions à la portée de tous » nous propose de parler d’action, car la préservation d’un climat compatible avec la vie de notre espèce et de la biodiversité telle que nous la connaissons a, dit-il, davantage besoin « d’engagement que de générosité ».
Vous commencez à nous connaître, à Artpiculture, nous avons envie, ensemble, de valoriser le chemin où l’on agit, l’on s’engage, et l’on sent la joie de contribuer et de faire preuve de créativité.
Et, parce que dire c’est bien, mais donner matière à nos idées, c’est bien mieux, nous avons œuvré avec nos partenaires depuis des mois pour vous concocter, durant 4 jours en septembre, un véritable festival de réponses à vos élans d’engagement au jour le jour !
Pourquoi en septembre ? Car un nouveau cycle débute, celui de la rentrée, et de l’automne, et qu’il est toujours propice de s’appuyer sur les cycles extérieurs pour tirer ses bilans et s’offrir de nouvelles habitudes pour ses cycles intérieurs.
Et pourquoi nous, citoyen-nes lambda, sommes-nous invité-e-s à faire évoluer nos comportements individuels, alors que notre impact peut sembler microscopique face aux sources d’émission de CO2 ?
En effet, face à cette décision de se retrouver plutôt en mouvement que passif s’érige parfois le doute de l’impact : « A quoi sers-je ? Moi et mon tout petit impact, face aux géants des émissions carbone ? »
La question, ainsi que son débat sont légitimes et nécessaires.
Après quelques années de bégaiement sur le sujet, on peut désormais clairement affirmer que les deux sont, d’une part, intimement liés, d’autre part, incontournables, à leur façon.
Les changements menés à l’échelle d’une personne sont insuffisants, mais contribuent grandement et surtout influencent puissamment l’action collective.
Cela est appelé le « tipping point » ou la « bascule sociale ».
C’est le moment où la somme d’individus adoptant de nouvelles pratiques vient impacter de façon systémique son environnement. Un des exemples constatés sur le terrain : le vélo. Plus il y a de vélos, plus ils sont visibles, jouent leur part dans le trafic, motivent des aménagements adaptés, ce qui rend la pratique plus sécuritaire, et motive une augmentation du nombre de vélos, ect… Nous pouvons décliner cette dynamique à l’envie : alimentation locale, accueil de la biodiversité au jardin, achats de seconde main…
Selon les avis, il existe des divergences sur le seuil de cette bascule. Pour certain-es 3,5 % d’une population, pour d’autres 10 %.
Et dans le fond, quelle importance ? Si je gagne en qualité de vie, en joie personnelle et que je suis aligné-e avec ma responsabilité intérieure, je peux vous affirmer que je fais partie des éléments de cette bascule !
Ne pas subir mais danser avec pragmatisme et autant de légèreté que possible avec ce qui se présente !
C‘est avec cette intention au cœur que nous avons travaillé à cette fameuse 3ème édition enrichie du « Festival (presque) Zero Déchet 65 » !
Réparer, troquer, composter, revisiter, s’inspirer, s’émerveiller, valoriser, déguster, trinquer, économiser, fabriquer, cuisiner, s’étonner, donner, recevoir, rencontrer, explorer.. Faire communauté. Communauté autour d’une idée, et la cultiver, la regarder pousser et s’épanouir.
Cette année, en plus d’une ribambelle d’ateliers sur des thèmes variés, c’est tout un village associatif qui apparaîtra sur la place de la mairie de Tarbes, ce afin de concentrer les propositions et de venir à la rencontre des citoyen-nes.
Mr le maire nous le dit d’ailleurs : blablabla
Différents formats de transmission vous attendent, des ateliers sur inscription aux démonstrations à picorer, d’une soirée ciné-débat pour s’émanciper avec la low tech à la soirée de clôture avec une œuvre théâtrale de grande qualité servie sur un plateau où vous n’aurez pas à débourser d’argent…
Il est désormais l’heure de vous proposer de faire votre part, sortez votre agenda, cliquez sur le programme, et diffusez à nos côtés l’information de ce festival !
Bienveu-es !

Par l’instant plus que présent !

By Edito
Une abeille d’été vivra 3 à 6 semaines maximum, son activité est intense et dépasse les 15h journalières. L’abeille d’hiver, elle, vit près de 6 mois, et s’enquiert d’autres tâches au sein de la ruche.
Pas de répit estival pour nos chères abeilles, et nous ?
Les vacances arrivent !
Partir ! Où.. ?? Remplir, visiter, faire, fabriquer des souvenirs, vite ! L’agitation et l’injonction du vacanciers, IL FAUT que j’en profite !
Allons nous prendre, ou bien allons nous recevoir, ces heures de temps libres ?
Accoudé-e-s au transat, envoûté-e-s par la danse incessante des butineuses, on y pense.
Dans l’enfance, c’était le périple, les sacs à boucler, le stress parental, le chargement de la voiture, les bouchons, les erreurs de trajectoire, et les kilomètres défilent, au gré du regard de nos pairs estivaliers.
Aujourd’hui, la donne a changé.
Covid, prix des carburants, conscience des coûts énergétiques, cohérence, observations des ressources locales et des découvertes à portée de région.
Alors, si on s’affranchissait et s’accompagnait sur ce droit à se questionner : qui dicte cette course inconsciente à une villégiature lointaine et intensive ?
Indice caché dans notre vocabulaire : un des antonymes d’exotique est « naturel ».
Les néo-vacancier-e-s, ou le “staycation” aux Etats-Unis, bien-nommé-e-s pour s’être ainsi libéré-e-s du poids du laïus de la rentrée : ces quelques minutes de vocalises à la machine à café pour justifier que, oui, c’était génial, mais que, c’est vrai, on s’est pas trop reposé, et puis, au final, il va falloir faire l’impasse sur quelques dépenses ces prochains mois, et..
Pour l’un-e de ces explorateur/rice-s de la vacance, une des façons d’honorer ce moment, sera un savant tissage de toutes ces envies suspendues par le manque de temps du reste de l’année : ramasser quelques ronces et s’essayer à la vannerie sauvage, lire en terrasse un de ces bouquins empruntés depuis si longtemps, expérimenter cette recette avec ces ingrédients méconnus, recoudre cette tenue, allez cueillir des mûres et préparer des confitures-cadeaux, enfin jouer à ce jeu de société, aller goûter ce petit restaurant…
Pour l’autre, ce sera prendre sa tente et aller dormir à 10km, à côté de cette rivière voisine, se baigner, partir se balader sans heure retour, atterrir sur un marché d’artisans locaux d’une commune limitrophe à la sienne. Avoir le temps de s’arrêter et rencontrer des gens passionnants et passionnés qui sont… juste à côté ! Juste observer ses enfants jouant dans l’herbe…
Taper quelques balles dans ce fronton ou passer quelques heures dans le spa de ce camping et y rencontrer des touristes, vous regardant avec envie, “vous vivez ici vous… !”
Il y a les foyers qui jouent au « temps particulier ». Cela consiste à suivre la proposition, en confiance, d’un des membres et jouer le jeu de dire « oui ! » sans retenue, et se laisser emmener. Accompagner l’autre dans quelque chose qui nous sort d’un apparent confort et qu’il ou elle a plaisir à vivre à nos côtés, sur quelques heures ou plus !
Oui pour aller saluer les animaux de cette ferme paysanne, oui pour faire du kayak dans les courants d’Huchet, oui pour ce tournoi de pétanque, cet atelier Artpiculture, oui pour…
Le vide n’est pas le rien.
Le vide est un espace disponible à la manifestation de la vie par l’instant plus que présent !
Et si l’on s’autorisait l’état d’esprit du voyage dans nos territoires, l’expression de nos valeurs les plus précieuses, même sur ces temps vacants, de lever la têtes dans les rues dont on connait les trottoirs, de s’enquérir et se laisser l’occasion de s’émerveiller des pépites cachées tout autour de nous… ?
Attention, cette pratique pourrait nourrir en vous un sacré élan de liberté qui s’émancipe de la géographie et vous permettrait de glisser sur un sentiment de vacances qui pourrait bien s’inviter… toute l’année… 😉
Quelques pistes d’exploration : site tourisme 65 / site tourisme 64

Au 3ème pissenlit à gauche !

By Brève
« Bonjour, vous êtes un nouveau voisin ?
– Oh non, j’adore ce qui est anisé, donc je viens souvent par ici ! »
Avez-vous déjà remarqué comme il est nourrissant de regarder ou de se laisser regarder avec les yeux de la gourmandise, de l’amour ?
Au détour d’une carotte sauvage, d’aneth, d’angélique ou de fenouil, vous pourrez peut-être apercevoir une cousine éloignée de cette chenille Machaon du jardin Artpiculture de Jû-belloc !
Membre de la biodiversité et des futurs butineurs du jardin, elle tire son nom de la mythologie grecque où Machaon est un chirurgien héros de la guerre de Troie, fils d’Asclépios (en latin Esculape), dieu de la Médecine, et d’Épione, déesse qui soulage les maux. Elle a aussi un organe orange qui sert à dissuader les prédateurs…
Et vous, quel habitant du jardin allez-vous prochainement rencontrer ?

Il était une balade naturellement contée…

By Brève
Aude nous a emmené dans une balade sensible contée… Un cheminement de mots, une invitation à convoquer son imaginaire, sa sensibilité, entrecoupée de pauses en connexion avec la nature, avec soi, avec son, sa voisine.
Un moment dédié à se sentir vivant, respirant, à ralentir, et à prendre la mesure de la beauté de tout ce qui vit autour de nous, les humain-e-s, les végétaux, la faune, les éléments…
Cette alternance d’écoute et d’action, nous met en route et nous fait marcher, ensemble, pour se relier à tout ce qui vibre, et cheminer..
Invitée pour le festival de conte d’Arsac, Artpiculture a à cœur de proposer ces Balades naturellement contées dans d’autres contrées.

« Vous pouvez bifurquer maintenant.» Les étudiant-es AgroParisTech, 10 mai 2022.

By Edito
A la ruche, il y a ces butineuses, avec une espérance de vie de, plus ou moins, 40 journées.
Sur leurs derniers jours de vie, elles acquièrent la légitimité d’endosser un nouveau rôle, celui d’exploratrice et conseillère du choix du futur nouveau lieu de vie !
Elles analysent alors les alentours et nourrissent un débat interne riche et démocratique, qui n’a qu’une visée : définir le meilleur horizon pour la colonie qui essaime.
Quant à la chenille, pour devenir papillon, elle doit rompre son cocon. Si une intervention extérieure vient le faire à sa place, ce futur butineur n’aura pas développé la force nécessaire pour voler..
La nature nous enseigne.
Ce qui est parfois intellectuellement perçu comme une contrainte par notre espèce, révèle alors sa beauté et devient un passage, un bout de tunnel, menant à une lumière un peu plus vaste.
Depuis notre statut d’humains et d’humaines dépendant-e-s des actions d’autrui, nous constatons le cheminement de notre vie collective, le mouvement et l’accueil, ou non, de ces seuils de saturation, cruciaux pour continuer à se pousser vers le haut.
Une des dernières actualités qui a provoqué le buzz sociétal, ce sont ces jeunes étudiant-es, futur-es ingénieur-es en agronomie, s’émancipant en pleine remise de diplôme d’un avenir tracé, pour aller dans une direction agroécologique méstimée. (lien)
Dans une énergie de désaccord constructif et de détermination, ils invitent quiconque touché par leur mot, à trouver aussi, leur façon de bifurquer.
On ne stoppe jamais un chemin, mais on peut effectivement le dévier, et c’est une subtilité qui est loin d’être un détail.
On ne peut invectiver l’arrêt d’une pratique en espérant du succès si les alternatives ne sont pas claires.
Donc, comment accélérer et contribuer à cette évolution des pratiques ?
L’inspiration !
On l’observe sur le terrain. Un agriculteur qui, dans l’idée, chemine en faveur du vivant, vers du “bio”, et se contente de seulement retirer les traitements chimiques, obtient alors à long terme des résultats décevants. Les rendements ne peuvent pas suivre cette seule et isolée décision.
Cette même personne aura besoin d’inspiration, de rêves et de transmission, d’une autre façon de relationner avec le vivant… et ainsi sentir de nouveaux élans germer et s’incarner dans son action.
S’inspirer est une de nos plus vertueuses et audacieuses missions.
Nous inspirer et faire passer ce doux message, que de partout : « ça se construit ! ».
Artpiculture rentre dans l’enthousiasmant projet-prototype « Mayage ». Un test de 3 ans emmené par l’Association Française d’AgroForesterie qui voudrait être déployé sur d’autres territoires par la suite.
Sa particularité ? Mettre du lien dans les pratiques, pour plus de sens, de cohérence et de résultats : agriculteurs et apiculteurs vont être invités à travailler sur des synergies pour davantage de bon sens. Des phases de sensibilisation des familles et du grand public sont prévues, ainsi qu’une coopération au niveau des communes afin d’apporter de nouvelles propositions et pratiques dans la gestion des espaces verts.
Un point d’étape majeur aura lieu le 7 juin prochain à Laguian-Mazous dans le Gers, une réunion technique où les professionnel-le-s concerné-e-s sont convié-e-s à venir contribuer. (pour plus d’infos contact mail nectar@artpiculture.org ou 09 72 30 27 11)
D’ici là, voici un bout d’inspiration pour favoriser la biodiversité à votre précieuse échelle, sur votre balcon, ou dans votre jardin, grâce au superbe travail des Jardins de Noe ! (PDF)
On s’inspire ? 🙂
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