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Olivier

On ne se lâche pas la grappe !

By Brève

L’invitation à contempler la beauté de la nature automnale se décline à l’orée de l’hiver…
Les arbres remercient la photosynthèse, et se concentrent sur l’absorption d’énergie par les racines. D’autres végétaux enveloppent leur bourgeons dans des écailles, ou ne sont plus visibles en surface. Les aiguilles sont comme de très petites feuilles recouvertes d’une couche protectrice au froid…

Et les abeilles ? Les abeilles solitaires sont à différents stade d’imago ou de larves en attente du printemps. Les abeilles sociales, elles, s’agglutinent autour de la reine en une grappe au creux de leur ruche. Elles émettent de la chaleur, et, à tour de rôle, vont du centre à la périphérie pour co-créer leur température de survie. Une survie intimement liée aux réserves de miel, et donc aux fleurs sauvages et cultivées de l’année écoulée.

C’est peut-être le moment pour nous de contempler les feuilles changer de couleur ?

Haie’patante !

By Edito

Pommes, poires, coings, châtaignes, noisettes, champignons, orties, potimarrons… notre temps traverse l’automne et imprime sur les feuilles de nos arbres une douce variation.
Au Moyen Âge, cette période était désignée par le mot « gain » (« le temps de la récolte »), aujourd’hui l’automne partage au creux de son étymologie une idée de croissance, cueillette des fruits de nos jardins et de nos expériences.
Observons… La lumière diminue, le métabolisme ralenti, les migrations s’annoncent, les hibernages et hivernages s’amorcent…

La nature nous l’enseigne depuis sa nuit des temps, l’harmonie des écosystèmes est un ballet où les cycles de vie s’épanouissent et se relaient, enchaînant une chorégraphie où toute chose prend, puis laisse sa place, accomplissant sa part et son droit d’être.

Quand elle a manqué de fleurs en saison, l’abeille sociale peut avoir du mal à passer l’hiver jusqu’à y laisser sa vie. A son image, des populations, toutes espèces confondues, perdent leur ressources alimentaire par des espaces de biodiversité détruits, bétonnés, gâchés.
La marge de manœuvre est bien là. À quels endroits nos contributions viennent renforcer une possibilité d’harmonie et d’équilibre ?
Quels pas sont faits, quels chemins sont encouragés, pour accueillir une idée d’amélioration et d’inspiration collective continue ?

Un des gestes que nous avons envie de vous partager est la préparation de haies qui s’exprimeront au printemps, réalisables par tous et toutes.
La haie fait partie, entre la plante et l’arbre, d’un aménagement naturel qui donne le gîte et le couvert à beaucoup d’espèces, et de par ces fonctions, joue un rôle prépondérant dans le paysage.
Ces haies peuvent offrir à la diversité des abeilles et autres insectes floricoles une diversité de nectar et de pollens nutritifs au fil de l’année.
Elles permettent aux hérissons, petits et grands oiseaux, aux hermines, fouines, renards, à toute une macrofaune, de retrouver un espace de vie plus favorable.

Tout comme d’autres pratiques précieuses si elles se multiplient, telles que la tonte partielle, l’ensauvagement de son espace (dans la mesure du possible de chacun et chacune), l’usage des symbioses naturelles avec des purins, des décoctions, des associations de plantes, la création de zones humides, d’abris pour la faune, et… le paillage ! Il est l’heure pour cette pratique !

Le paillage est une étape très pertinente pour accompagner la vie du sol et la préparer à accueillir les arbustes de la haie. Pour équilibrer le sol,  il est bon d’amender avec du fumier ou du compost sous le paillage. Cette pratique, vraiment bienvenue dans son jardin, mérite d’être expérimentée.

Si vous souhaitez la découvrir aux côtés d’Artpiculture, un atelier participatif ouvert à toutes et tous aura lieu le 25 novembre dans votre nouvel espace de détente et de connexion à la nature : PAUSE abeilleS à Guiche !
Ce paillage est le prémisse d’un second atelier participatif le 17 février 2024 qui plantera les arbustes des futures haies du lieu, réfléchies pour être au service des écosystèmes en présence.

Et si nous regardions autour de nous avec le regard d’Albert Camus, nous pourrions voir avec lui que « L’automne est un deuxième ressort où chaque feuille est une fleur. »
Doux bouquets de saison à vous !

Bourdonnons en long, en large, et en ligne !

By Brève

Au sein d’Artpiculture, partager les pratiques en faveur de la préservation du vivant est le sens profond de toutes nos actions.
Tel un miel d’automne enfin mature, nos butinages nous ont mené à une volonté de continuer à s’inventer ensemble. Les abeilles Artpiculture et leurs projets déploient leurs ailes sur les espaces virtuels aux impacts bien réels !

Pour se connecter encore plus facilement et continuer de s’inspirer, de nouvelles alvéoles s’agrègent à la ruche :

• Le projet Mayage qui encourage « une agriculture qui cultive les pollinisateurs » et pour lequel Artpiculture travaille main dans la main avec l’AFAF et tout un maillage de professionnels·elles de l’agriculture, de l’apiculture, de décideurs politiques locaux et de particuliers, se dote d’outils pour suivre son évolution : une lettre d’info dédiée et très prochainement un site web spécifique.
Et, nous vous l’annonçons d’ores et déjà… Mayage, a été sélectionné pour sa qualité dans le Calendrier de l’avent de 1% for the planet ! Cela permettra à quiconque en ayant l’envie de soutenir le projet et Artpiculture en voyant son don doublé par le fond 1% for the planet !
Vos dons sont toujours déductibles d’impôts : pour un don de 30€, vous ne paierez réellement que 10€ et l’association recevra 60€.
Accompagnez-nous au mois de décembre dans la diffusion de ces messages sur Facebook et sur Instagram !

• En interne, nous étoffons nos compétences et structurons notre présence en ligne pour s’offrir de nouveaux endroits de rencontre avec vous, entre vous, mais aussi des espaces de nourriture collective sur les sujets de la préservation de l’environnement, de l’agroécologie, des abeilles, du lien au vivant… !
Vous êtes déjà relié-es sur les réseaux ? Impulsez avec nous ce nouvel écho !

Nouvelle abeille à recruter !

By Brève

Artpiculture recherche son nouveau développeur  ou sa nouvelle développeuse de projet éducation à la nature !

Tu as envie de venir agiter tes antennes dans le milieu de l’EEDD (Éducation à l’Environnement pour un Développement Durable) et de contribuer au rayonnement des activités de l’association ? Consulte ou partage cette fiche de poste !

En plus d’être quotidiennement en contact avec ton élan pour ces sujets, tu seras pilote de l’art et la manière de créer, entretenir et développer du lien avec les partenaires sur nos différents territoires d’intervention !

Tu aimeras prospecter, coordonner, structurer, échanger, travailler en équipe, te tenir informé·e des opportunités, représenter l’association au quotidien, pour remplir à bien ta mission de 35h/semaine.

Ton CV et une lettre de motivation sont à envoyer à recrutement@artpiculture.org avant le 21 novembre 2023 pour une prise de poste souhaitée au 4 décembre. Nous sommes impatient·es de te rencontrer !

Zéro Déchet, le festival où il n’y a (presque) rien à jeter !

By Presse

Les déchets, pendant trop longtemps, on s’est empressés de les évacuer sans vraiment se soucier de ce qu’ils devenaient. On les enfouissait n’importe où, peu importe l’impact sur l’environnement. Et puis, comme toujours, on s’est fait rattraper par la patrouille… Il faut savoir qu’aujourd’hui, chacun d’entre nous produit en moyenne 580 kg de déchets ménagers. Imaginez un peu pour une famille de quatre personnes… Et surtout, c’est deux fois plus qu’en 1980, l’impact est donc devenu énorme, en termes de pollution, directe ou indirecte, si on intègre les émissions liées à leur transport, leur traitement ou leur incinération. « C’est ce qui nous a incités à organiser ce festival », rappellent Nicolas Perez, du Symat (le syndicat de collecte) et Gaëlle Dariet (Artpiculture), « lequel a connu un beau succès lors de ses trois premières éditions. » Qui ont rassemblé jusqu’à 3500 personnes. « Le but, c’est d’attirer l’attention sur les enjeux environnementaux, et les déchets font partie des problématiques de demain. Voire d’aujourd’hui… »

Lire l’article complet sur La Dépêche

(Ju)bilan de PAUSE abeilleS!

By Edito

Et si aller à la rencontre des abeilles permettait de construire un autre projet de société ?
Murray Bookchin est un des fondateurs de la notion d’une « écologie sociale » dont le but n’est rien de moins qu’un projet politique et social capable de réconcilier l’être humain avec ses aspirations.

Selon l’écologie sociale, l’équilibre et la justesse du lien entre l’humain et la nature sont intimement calqués sur la teneur de l’interaction d’humain à humain.
« L’humanité doit prendre possession d’elle-même, au niveau de l’individu comme de la collectivité. Il faut décentraliser les villes en communautés écologiques subtilement, et comme artistiquement, ajustées aux écosystèmes qui les accueillent » nous dit-il.

Au sein de l’association Artpiculture aussi, nous sommes persuadés qu’avoir des lieux accessibles où pratiquer et faire grandir cette vision d’écologie sociale est primordial !
Et, c’est une des raisons d’être de PAUSE AbeilleS dont le bilan d’inauguration du 16 septembre dernier, nous a particulièrement touchés.
Entre deux contemplations, de superbes discussions se tissaient d’elles-mêmes, invitées par cette immersion guidée dans la nature, et parlaient de choix de consommation, de mobiliser sa commune sur la gestion de ses espaces verts, d’artificialisation des sols, de s’intéresser aux projets locaux en lien avec la biodiversité, entre autres.

Le maire de Guiche et vice-président de la CAPB*, Jean-Yves Bussiron nous a fait voyager en rappelant l’historique de la source, de la carrière, du lac et enfin de l’arrivée de PAUSE AbeilleS sur ce site.
Muriel Houret, déléguée territoriale de la CAPB nous a beaucoup touché dans son engagement envers l’éducation à l’environnement, et en rappelant l’importance d’actions comme celles d’Artpiculture pour développer de nouvelles pratiques en faveur du vivant.
Enfin, la conseillère départementale et maire de Bardos, Maïder Béhotéguy, nous a rappelés que le Budget Participatif du département des Pyrénées-Atlantiques a permis d’impulser économiquement et de soutenir l’ouverture de ce lieu.
Nous les remercions pour leurs présences et leurs mots ancrés dans cette première journée.

Le lieu « permet de se reposer, de s’évader, de profiter de la vie et de la nature, c’est vraiment l’endroit parfait » selon Antonin. Maïder : « Une pause tellement bienvenue, ça devrait être prescrit par la sécurité sociale ! », Aurélie : « Je me suis sentie particulièrement sereine, avec l’envie de vouloir rester des heures. »

PAUSE AbeilleS est un espace ressource à butiner librement et joyeusement en autonomie et où vous retrouverez des ateliers Artpiculture au fil des saisons pour se relier à la beauté et à l’interdépendance du vivant.

Emparez-vous de  ces offrandes et parlez-en  aux écoles, centres de loisirs, collègues, proches, etc…
Et, pour répondre aux nombreuses demandes de goûter à la visite poétique du lieu, voici deux nouvelles dates pour une découverte sensible et guidée de PAUSE abeilleS**.
En attendant votre venue, quelques amuse-yeux sur Facebook ou Instagram !
Bienvenue !

Nous remercions tous les partenaires qui ont rendu ce projet possible : le Département des Pyrénées-Atlantiques, la Communauté d’agglomération Pays Basque, la Commune de Guiche, la Région Nouvelle-Aquitaine, la Fondation Léa Nature, la fondation d’entreprise AG2R LA MONDIALE et la Fondation Lemarchand.

 

* CAPB : Communauté d’Agglomération du Pays Basque
** Visites guidées poétiques de PAUSE abeilles les samedis 21 octobre et 4 novembre de 14h30 à 16h. Inscription à agathe.g@artpiculture.org ou 09 72 30 27 11.

Le déchet en haut du podium…

By Brève

… n’est pas venu, et c’est pour cela que tout le monde le remercie !

Toutes les structures qui se relèvent les manches pour recycler, réemployer ou réparer, l’expliquent : le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !
Exit face aux achats neufs les « T’inquiète, ça se recycle de toute façon… » et bienvenue la dynamique de territoire du zéro déchet, encore plus souhaitable, et durable !

Ressourcerie, recyclerie, repair café, fablab, bricothèque, ateliers d’altercyclage… Recherchez dans votre département ce qui existe ou non pour vous connecter, vous inspirer, ou même créer et contribuer à nourrir ce besoin dans votre localité comme Konpon Txoko qui a inauguré ses nouveaux locaux à Bayonne !

Autre rencontre facile et concrète : le Festival (presque) Zéro Déchet 65 dans toutes les Hautes-Pyrénées est là du 4 au 7 octobre ! Des ateliers et animations dans plusieurs communes et le pétillant village associatif à Tarbes le samedi, consultez le programme !

« Ah si j’étais ruche ! »

By Brève

1 mois et un cycle de 4 ateliers en petit groupe pour mieux choyer nos pollinisateurs ?
C’est reparti pour un joli détour sur le territoire d’Astarac Arros en Gascogne avec le Défi Pollinisateurs !

12 places à prendre pour toutes les personnes motivées, à deux, avec les enfants, en solo, entre amis, entre collègues… Une seule condition, s’inscrire avant le 5 octobre à biodiversite@cdcaag.fr ou 05 62 64 84 51 ou 07 89 07 74 48 !

Les foyers de la première session ont témoigné de leur prise de conscience profonde et qualitative, de leur joie à apprendre ensemble et à faire évoluer leurs pratiques en échangeant sur leur expérience !

Les ateliers se dérouleront les samedi après-midi les 7, 14, 28 octobre et 4 novembre 2023.
Réservé aux familles de Bazugues, Belloc-Saint-Clamens, Berdoues, Clermont Pouyguilles, Idrac Respailles, Labéjan , Loubersan, Miramont d’Astarac, Moncassin, Ponsampère, Saint-Elix, Saint-Martin, Saint-Médard et Saint-Michel.

Euskal Herria Burujabe !

By Brève

« Un événement qui expose les solutions pour une société plus juste, durable, et joyeuse, et durant lequel on incarnerait les valeurs défendues en partageant un super moment ? »

Voici l’élan qui a initié en 2013 le premier Alternatiba, le village des alternatives à Bayonne.
117 groupes locaux, deux Tour Alternatiba, et des dizaines de “Camps Climat” plus tard, la proposition continue d’infuser la réflexion d’un changement d’échelle significatif des alternatives.

Euskal Herria Burujabe mettra le focus sur le territoire Pays Basque nord, l’humain, la biodiversité et la co-construction pour faire société différemment.
Artpiculture déposera sa part de nectar dans cette bourdonnante ruche avec un stand « Abeilles et plantes sauvages, des essentiels pour nourrir le vivant. »

Les samedi 7 et dimanche 8 octobre, des conférences stimulantes, des personnalités passionnantes, des animations enrichissantes et festives !

Tout le programme ici

Villecomtal : Comment impacter le paysage en faveur des pollinisateurs ?

By Presse

Le projet Mayage se déroule au sein de la Communauté de Communes Astarac-Arros en Gascogne.

Depuis le début de l’année, une dizaine d’agriculteurs du territoire ont intégré le projet Mayage comme ferme pilote. L’objectif : mettre en place des pratiques favorables aux pollinisateurs. « Deux communes ont bénéficié d’un accompagnement pour aménager leurs espaces verts et 10 personnes ont participé à un cycle d’animation appelé « Défi Pollinisateurs ».

L’enjeu est de taille. Près de 80 % des plantes à fleurs doivent aux pollinisateurs le service de la pollinisation et nous fournissent, à nous humains, les légumes et autres fruits riches de vitamines, oligo-éléments et fibres indispensables à notre santé. Or, près de 80 % des insectes (en biomasse) ont disparu en 30 ans dans certaines régions d’Europe » rapporte Olivier Trouille.

Pour répondre à cet enjeu, l’association Artpiculture et l’Association Française d’Agroforesterie se sont associées pour proposer un programme d’animation global, touchant aussi bien les acteurs de la sphère technique que le grand public : citoyens, élus, agents des espaces publics. Réunions de concertation, formations techniques en agroécologie, chantiers participatifs, défis pollinisateurs en famille ou encore formation des agents d’espaces verts : le projet Mayage propose un éventail d’actions variées répondant à la diversité d’acteurs auxquels il s’adresse.

Le Défi Pollinisateurs organisé pour les habitants des communes autour de Villecomtal-sur-Arros s’est finalisé le 24 juin. Depuis le mois d’avril, une dizaine de participants se sont réunis durant 4 après-midi. La première animation s’est déroulée sur l’exploitation maraîchère de Marie-Claire Gotti pour (re) découvrir le lien entre une alimentation de qualité et les pollinisateurs et comprendre comment l’agriculture peut les impacter favorablement.

S’en sont suivies 3 animations chez Johanna à Villecomtal pour découvrir quels aménagements sont possibles dans un jardin et ainsi nourrir et abriter les pollinisateurs. La 4e et dernière séance a permis de comprendre quels leviers nous pouvions actionner pour diffuser ces pratiques envers les abeilles au sein de son entourage : amis, collègues, familles, communes » rapporte Olivier Trouille, directeur d’Artpiculture. À l’automne 2023, le territoire autour d’Astarac accueillera le projet Mayage et au printemps 2024 le territoire autour de la Baïse.

Pour en savoir plus, https://www.artpiculture.org/mayage-particuliers/ et https://www.agroforesterie.fr/mayage/

 

Lire l’article complet de La Nouvelle République des Pyrénées

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