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Chez Artpiculture, nous sommes persuadés qu’une ruche est un véritable outil de sensibilisation : petits et grands s’y rassemblent pour découvrir le monde fascinant des abeilles et leur rôle clé pour les écosystèmes, l’agriculture et donc notre alimentation.
 
Depuis deux ans, la Ville de Pau fait appel à l’association pour initier des agents des espaces verts à l’apiculture, dans l’idée de créer un à deux ruchers municipaux. Deux journées de formation sont programmées prochainement. Cette action s’inscrit dans un plan global de préservation de la biodiversité. En parallèle, les agents des espaces verts mènent des actions de gestion différenciée : fauche tardive, espacement des tontes, utilisation de semences locales, installation de plantes mellifères… Il s’agit également de développer le lien à la nature des palois en faisant de nouvelles propositions de découvertes sur des lieux bien connus.
 
Des études montent que la mortalité des abeilles urbaines est quatre fois inférieure à leurs homologues rurales (le taux de mortalité en campagne variant entre 30 et 40% contre 5 et 10% en ville).. La raison ? Peu ou pas de pesticides en ville grâce à la politique du « zéro phyto ». La diversité des fleurs, proposant une floraison étalée sur presque toute l’année, est également un atout.
 
Rappelons que côté champs, la situation est loin d’être satisfaisante. Récemment, quatre ONG ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’État contre l’arrêté autorisant provisoirement l’utilisation de néonicotinoïdes sur les semences de betteraves sucrières. Ces insecticides « tueurs d’abeilles » sont dans ce cas utilisés de façon préventive en enrobage de semences, alors que le droit européen ne les autorise qu’en cas d’urgence. Souhaitons que la politique agricole de la France permette de donner aux agriculteurs les moyens d’une réelle transition agro-écologique (cf. tribune publiée dans Libération) !
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